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La goélette Belle-Poule

La grande pêche

Le gréement de la goélette Belle-Poule et très proche de celui des "islandaises". Il a été toutefois aménagé pour le rendre plus adéquate à sa mission d'instruction et en faire un navire plus élancé que ses grandes soeurs.

La goélette
L'origine du nom
La grande pêche
Hommage à Eric
La Belle-Poule et l'art
Au gré du vent
En regardant les photos
Guy, le photographe
L'auteur
Bibliographie, liens
Plan du site


Armement pour l'Islande
Description
Le gréement
La campagne de pêche
La fin des islandaises


Le gréement des islandaises.


Les espars :

Cette mâture est réalisée en pin ou pitchpin de premier choix que les charpentiers palmaient à l'herminette à 4, 8 et 16 pans puis terminaient au rabot : le grand mât à lui seul, avec ses 20.75 m au-dessus de la carlingue et 0.42 m à son plus fort comme diamètre, nécessitait près de deux mètres cubes et demi de bois, pourtant ces navires ne semblaient pas porter une mâture excessive puisque le maximum de hauteur de la fusée de flèche au-dessus du pont ne dépassait pas 24 mètres (Belle-Poule : 30.50 m).

Caractéristiques des espars


Les voiles :

Les voileries étaient réputées et travaillaient non seulement pour l'industrie locale mais aussi pour beaucoup d'autres ports de Bretagne et même de l'étranger. La toile à voile était autrefois produite par les tisserands régionaux et jusqu'en 1899 on a employé la toile de Landerneau ; cependant, assez rapidement, ces fournisseurs se trouvèrent dans l'incapacité de satisfaire à une demande considérable, aussi les voileries durent-elles faire venir la toile d'Angers et des usines du Nord.

Surfaces des voiles


La particularité la plus typique du gréement de goélette islandaise est le hunier à rouleau mis au point en 1875 par M. Dosmann et dérivant de l'ancien système de ris Cunningham ; il permet d'établir et d'ariser cette voile du pont sans avoir besoin d'envoyer du monde en haut.

Au largue, les goélettes gréaient encore une voile qu'on appelle une fortune carrée, de 80 m2 environ. Cette voile s'établissait sur la vergue barrée ; elle pouvait y être enverguée mais comme elle se carguait alors difficilement on préfère la hisser à toucher la vergue au moyen de 3 cartahus, l'un au centre de la vergue, les deux autres aux extrémités ; la fortune se borde et s'amure comme une basse voile, pour s'en débarrasser il suffit de faire une grande arrivée, la voile retenue par l'étai de misaine ne bat pas et s'amène aisément.

Pour conclure sur la voilure et le gréement des goélettes, il faut signaler un intéressant perfectionnement apporté en 1885 par M. Dosmann, médaillé à l'exposition maritime internationale du Havre, permettant d'ariser la grand-voile en "prenant des tours de rouleaux", ce qui se fait toujours ainsi sur la Belle-Poule, au lieu d'utiliser l'ancienne méthode des garcettes de ris.

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